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Tout savoir sur les puces : chien, chat, oiseaux, furet, homme
Anti-puces & Anti-tiques

Tout savoir sur les puces : chien, chat, oiseaux, furet, homme

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Les puces sont le cauchemar de nombreux propriétaires de chiens ou de chats. Vous suspectez leur présence ? Pas de panique, cet article vous explique tout : leurs risques pour la santé, comment confirmer leur présence, mais surtout comment s’en débarrasser !

Les puces sont le cauchemar de nombreux propriétaires de chiens ou de chats. Vous suspectez leur présence ? Pas de panique, cet article vous explique tout : leurs risques pour la santé, comment confirmer leur présence, mais surtout comment s’en débarrasser !

Qu'est-ce qu'une puce ?

Les puces sont des insectes constituant l’ordre des siphonaptères. A ce jour, pas moins de 2 500 espèces sont décrites, bien que, dans la grande majorité des cas, celle infectant nos animaux de compagnie n’est autre que Ctenocephalides felis (aussi appelée « puce du chat »). D’autres espèces peuvent aussi être fréquemment retrouvées, comme Ctenocephalides canis, Pulex irritans, Archeopsylla erinace…

Anatomie et morphologie de la puce

Les puces mesurent entre 1,5 et 3,3 millimètres de long et sont de couleur brunâtre. Elles ont un corps plat leur permettant de se déplacer aisément entre les poils et les plumes, ainsi qu’une carapace épaisse et dure. Cette dernière, aussi appelée exosquelette, est en effet composée de chitine, un polysaccharide très résistant. Elle est par ailleurs découpée en plusieurs plaques, les sclérites, assurant une certaine flexibilité et mobilité à l’ensemble. Elles sont regroupées en trois grandes parties : le céphalon (correspondant à la tête), le thorax (lui-même décomposé en trois segments portant chacun une paire de pattes) et l’abdomen. Ainsi, en plus de jouer un rôle principal de protection contre les chocs et les écrasements, la carapace possède de nombreuses autres fonctions : camouflage, soutien, mue, régulation de l’hydratation…

Dépourvues d’ailes, les puces sont en contreparties dotées de pattes arrière longues et musclées. Celles-ci leur confèrent la capacité de sauter sur de longues distances (jusqu’à 30 cm de haut et 1 mètre de long !) et de passer d’un hôte à l’autre. Elles sont en effet composées de résiline, une protéine élastique agissant à la manière d’un ressort, en emmagasinant l’énergie lors de la contraction des muscles avant de la relâcher brutalement lors du saut. L’extrémité des pattes est aussi dotée d’épines leur permettant de s’accrocher à l’hôte.

La puce, un insecte hématophage

Enfin, les puces sont caractérisées par leurs pièces buccales conformées en appareil piqueur-suceur. Celui-ci permet non seulement l’aspiration du sang dont elles se nourrisssent mais aussi l’injection de salive anti-coagulante qui maintient sa fluidité tout au long du repas de la puce.

Vue de profil : Les puces sont dotées d'un exosquelette découpé en sclérites. Une longue paire de pattes arrières leur permet de se propulser sur de longues distances.

Habitat et mode de vie des puces

Les puces sont qualifiées d’ectoparasites, c’est-à-dire que ce sont des parasites externes vivant sur la surface corporelle des êtres vivants. Elles peuvent infester une longue liste de mammifères (homme, chien, chat, rongeurs, ruminants, furet, rat, souris…) mais aussi certaines espèces d’oiseaux.

Les puces logent donc dans le pelage (ou les plumes), en profondeur et à l’abri de la lumière, là où il fait chaud et humide. Cependant, elles peuvent aussi vivre dans l’environnement (lieux de couchage, parquet, tapis, moquettes, fissures…), sous forme de larves ou d’œufs.

La puce adulte est hématophage, ce qui signifie qu’elle se nourrit du sang de son hôte, tandis qu’au stade larvaire, elle subsiste plutôt grâce aux déchets organiques ou aux déjections des adultes.

Cycle de vie

La puce adulte, une fois bien installée et nourrie, peut pondre jusqu’à 50 œufs par jour. Ces œufs éclosent rapidement (après trois ou cinq jours) pour donner naissance à une larve. Cette dernière, après plusieurs mues successives, va établir un cocon pour entrer dans la phase nymphe, qui elle-même se métamorphose en adulte. Cela peut donc prendre jusqu’à un an avant de trouver un nouvel hôte où s’installer et pérenniser le cycle. Ainsi, on considère que pour chaque puce trouvée sur votre animal, il en existe une centaine dans l’environnement…

Puces et risques pour la santé

Les puces présentent de nombreux risques pour la santé.

Elles peuvent tout d’abord causer des allergies et entraîner dans certains cas une dermatite (ou DAPP : dermatite par allergie aux piqûres de puces), c’est-à-dire une inflammation des couches superficielles de la peau. Il peut alors en résulter des démangeaisons, des rougeurs, des gonflements

Par ailleurs, les puces peuvent être à l’origine d’anémie, une baisse du taux d’hémoglobine dans le sang, en particulier si l’animal est jeune ou âgé ou s’il souffre déjà de certains problèmes de santé. En effet, les puces sont nombreuses et ont besoin de beaucoup de sang pour s’alimenter…

Enfin, les puces sont vectrices de nombreuses maladies puisqu’elles passent d’un hôte à l’autre en suçant leur sang. Elles peuvent par exemple transmettre des virus comme celui du typhus murin et des bactéries comme celles de la peste ou de la tularémie. Lorsqu’elles sont ingérées par l’animal (en se léchant et se toilettant notamment), elles peuvent aussi être à l’origine d'infections parasitaires. C’est par exemple le cas lorsque la puce est elle-même porteuse d’un autre parasite, comme Dipylidium Caninum (aussi appelé ver solitaire) à l’origine du ténia et causant des troubles digestifs.

Mon chien ou mon chat a-t-il des puces ?

Il s’agit d’une question assez récurrente, à laquelle il n’est pas forcément évident de répondre.

Si votre animal est infesté, il va la plupart du temps commencer par faire plus souvent sa toilette, en se léchant beaucoup si ce n’est de manière compulsive, jusqu’à parfois voir apparaître des lésions ou zones d’alopécies (sans poils).

Il y a aussi des chances pour qu’il fasse une réaction allergique : il sera alors possible d’observer qu’il se gratte beaucoup voire frénétiquement, et de remarquer des rougeurs sur son pelage. Cependant, cela n’est pas systématique et certains animaux, bien qu’infestés, peuvent ne pas se gratter.

Peignez votre animal pour confirmer la présence de puces

Un des meilleurs moyens de confirmer la présence de puces est en effet de brosser votre compagnon à l’aide d’un peigne à dents fines : s’il est infesté, il sera alors possible d’observer des petites virgules noires restées coincées dans la brosse. Ces petits débris noirs sont en réalité des déjections de puces !

Votre chien ou votre chat peut aussi avoir l’air irrité, inconfortable. Par ailleurs, si votre animal a des puces il est très probable qu’il ne soit pas le seul à se faire piquer ! Si vous observez que vos autres animaux présentent les mêmes symptômes ou que vous-même avez des petits boutons au niveau de vos chevilles ou de vos mollets, alors la présence de puces est à soupçonner fortement.

Traitement : comment se débarrasser des puces ?

Conseils généraux

Les puces sont réputées pour être difficiles à éradiquer. Heureusement, pas de panique ! Il existe de nombreux moyens de traiter les puces de nos compagnons, notamment grâce à l’utilisation d’anti-puces et d’antiparasitaires. Cependant, il faut être vigilant car tous les traitements ne sont pas adaptés et qu’un antiparasitaire mal utilisé peut s’avérer toxique. Si vous suspectez la présence de puces, il est nécessaire de consulter votre vétérinaire afin que ce dernier confirme le diagnostic et prescrive le traitement adéquat.

  • En effet, certains traitements dépendent tout d’abord de l’espèce : il ne faut surtout pas donner un antiparasitaire pour chien à un chat, et inversement. Il faut donc prendre quelques précautions si les deux espèces vivent sous le même toit : par exemple, il faut éviter de donner un anti-puces à base de permethrine à un chien s’il cohabite avec un chat.
  • Ensuite, l’âge et le poids vont aussi déterminer le traitement : il existe des anti-puces conçus spécialement pour les chiots et les chatons, étant donné que les traitements pour adultes ne sont pas adaptés aux jeunes animaux.
  • Il faut aussi être très vigilant sur la manière de bien administrer le traitement : il est crucial de respecter la posologie, la fréquence d’administration et les recommandations indiquées.
  • Les anti-puces peuvent être de deux types : insectifuges (qui font fuir les insectes) et insecticides (qui les tuent). Ils sont souvent à base de différentes substances, naturelles (menthe poivrée, huiles essentielles…) ou chimiques (telles que des pyréthrines, les pyréthroïdes ou l’imidaclopride, qui ont pour objectif d’affecter le système nerveux des puces).
  • Il existe enfin deux modes d’administration : oraux ou cutanés. Le traitement est à appliquer à l’animal infesté, mais aussi aux autres éventuels animaux vivant dans la maison, de manière préventive.

Traitements oraux

Les traitements oraux passent par l’administration de comprimés anti-puces insectifuges à avaler. Ils ont l’avantage d’avoir un effet immédiat et sont à privilégier si l’animal est lavé régulièrement. Bien sûr, les produits actifs ne sont pas toxiques et sont plutôt des substances naturelles, comme par exemple l’ail.

Traitements cutanés

Les traitements cutanés, quant à eux, incluent de nombreuses variantes. En effet, les sprays, colliers, pipettes, poudres et shampooings anti-puces Vétocanis sont efficaces pour lutter contre les puces, aussi bien pour votre chien que votre chat !

  • Le spray est le produit à privilégier lors d’infestation de puces, étant donné qu’il offre une action rapide. En contrepartie, il faut l’appliquer régulièrement (contrairement aux pipettes et colliers) car sa durée d’action est plus restreinte. Il suffit simplement de vaporiser le poil de votre compagnon sur l’ensemble du corps afin qu’il pénètre bien et forme un film protecteur à la surface de la peau. A noter qu’il permet également de traiter l’habitat.
  • Les pipettes (bio ou non), très efficaces et faciles à mettre en place, servent aussi à lutter contre les moustiques, les tiques et tous les autres insectes piqueurs (pour en savoir plus sur les traitements contre les tiques, notre article Les solutions anti tiques pour mon chien est disponible !) Elles s’utilisent plus à titre préventif. Elles s’appliquent à la base de la nuque : à l’aide du sébum de la peau, le produit actif va ainsi diffuser et recouvrir le pelage de votre compagnon. Il est recommandé de l’utiliser environ deux jours après un shampooing anti-puces.
  • Les colliers ont l’avantage de proposer une protection contre les puces complète et de longue durée. De même que les pipettes, ils sont souvent utilisés en prévention, le produit actif diffusant sur la couche superficielle de l’épiderme. Il est conseillé de l’utiliser dès le printemps, afin que votre chien ou votre chat soit bien protégé lors de la saison des puces l’été.


Le collier anti puces : un traitement efficace

 

  • Enfin, il existe aussi des poudres antiparasitaires. Celles-ci, bien que moins chères, constituent un traitement plus difficile à mettre en place (surtout sur un chien de gros gabarit !). Il s’agit de poudrer votre chien ou votre chat sur l’ensemble du corps et le brosser à rebrousse-poil pour une bonne application du produit.
  • Les shampoings anti-puces sont également conseillés, en combinaison avec d’autres types de traitements et en amont de ceux-ci. Étant donné qu’ils sont peu rémanents, leur utilisation doit être régulière, tous les uns à trois mois, afin de permettre d’éliminer progressivement les puces du pelage.

Traitement de l’habitat

Enfin, les puces ne se restreignant pas qu’au pelage de votre animal, il est crucial de nettoyer en profondeur l’environnement afin d’être certain de les éradiquer totalement et durablement. Il est ainsi nécessaire de nettoyer tous les tissus pouvant potentiellement être infestés (en particulier les lieux de couchage de votre animal) à 60°C si possible. Des sprays insecticides sont aussi d’une aide précieuse pour le reste du mobilier, ainsi qu’une aspiration minutieuse de l’ensemble de la maison ou de l’appartement (attention à bien jeter le sac de l’aspirateur juste après). Dans le pire des cas, des fumigènes anti-puces sont aussi disponibles (attention cependant à bien évacuer la famille ou les animaux avant toute utilisation). Il vient donc que le nettoyage de l’habitat est une étape indispensable pour éviter toute ré-infestation.

Comment prévenir l’apparition des puces ?

Il est à noter que lutter contre les puces est difficile et demande beaucoup de rigueur et de régularité, ce pourquoi il est préférable dans un premier temps de limiter leur apparition. La prévention des puces passe tout d’abord par une inspection régulière de votre chien ou de votre chat pour s’assurer de leur absence. Ainsi, il ne faut pas attendre de voir les puces pour les traiter. Comme expliqué précédemment, un traitement préventif à l’aide d’un collier ou une pipette, tout au long et l’année et même chez les animaux sortant peu, est un des meilleurs moyens de prévenir l’apparition des puces.

Une bonne routine de nettoyage de l’habitat et un passage de l’aspirateur efficace permet aussi de réduire fortement les risques d’infestation.

En conclusion, les puces, bien que petites, peuvent causer beaucoup d’inconfort, que cela soit pour vous ou votre animal. Ces petits insectes hématophages présentant quelques dangers pour la santé, il est important de ne pas les laisser proliférer et de prévenir leur apparition au maximum. Le cas échéant, il s’avère nécessaire de traiter rapidement à l’aide d’anti-puces aussi bien votre compagnon que son habitat.

Apolline DEBRUYNE - ProVéto Junior Conseil

Ecrit par :

Provéto

Provéto Junior Conseil, la junior-entreprise de l'École national Vétérinaire d'Alfort, association à but non lucratif régie par la loi de 1901. ProVéto jouit du soutien d'un comité d'experts vétérinaires, d'un appui de professeurs reconnus ainsi qu'un accès aux laboratoires et aux différentes cliniques de l'Ecole.

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